Joyce, tu es ou ? Ici ! Mais ou ici ?

Voilà maintenant 22 ans que mes parents m'ont donné le nom de Joyce Steevens. Je suis de nationalité Américaine sans tout de même oublier que j'ai des origines Française. En ce moment, je suis Célibataire. Depuis 2 ans, je suis étudiante en marketing et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des Les filles d'à côté et on me dit souvent que je ressemble étrangement à Rachel Bilson.

Chapitre I

Je m'appelle Joyce Steevens. Mes parents, eux, s'appellent Mélinda Joy Dubac et mon père, Andrew Michael Hamilton. Ils se sont rencontrés six ans avant ma naissance et son tombés amoureux au premier regard. A l'époque, mon père avait été engagé par la famille de ma mère, qui était alors en procès contre l'ex mari de ma mère. Pourquoi ? Celui-ci avait clairement abusé de l'état de faiblesse de ma mère, qui venait de perdre sa sœur jumelle, pour lui soutirer pas mal d'argent. Heureusement pour ma famille maternelle, mon père a réussi à battre l'avocat de cet homme à son propre jeu. Puis, quelques mois après le procès, mon père et ma mère ont officialisé leur relation et se sont mariés deux ans plus tard. Depuis, leur amour n'a cessé d'augmenter et quand quelque chose ne va pas, ils préfèrent en parler ensemble plutôt que d'agir sur un coup de tête et partir de la maison sans rien dire. Quatre ans après leur mariage, ma mère est tombée enceinte et neuf mois plus tard, en plein mois de décembre, j'ai vu le jour. Les premiers mois suivant ma naissance, c'est maman et papa qui s'occupaient de moi puis ma grand mère maternelle a prit le relais quand mes parents ont recommencé à travailler, jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de six ans et que je sois en âge d'aller à l'école. Dès lors, mes parents m'ont inscrit dans une école privée française en Amérique pour les enfants de famille très aisées, dotée d'un internat.

Chapitre II

Arrivée dans cet internat, je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds, ni même pourquoi papa et maman avait décidé de m'envoyer là-bas. Qu'est-ce que j'avais fais de mal pour ne pas rentrer tout les soirs à la maison comme la plupart de mes copines ? Pourquoi fallait-il que je reste toute la semaine dans cette école alors que ma grand mère aurait pu continuer de me garder comme elle l'avait toujours fait ? N'ayant que six ans, je pouvais bien leur poser la question autant de fois que je le voudrai, j'ai fini par comprendre que personne ne voudrait me répondre. Ce n'est que lorsque j'ai atteins l'âge de quinze ans que j'ai compris pourquoi mes parents m'avaient, en quelque sorte, abandonné dans cette école. Mais bon ça je vous le raconterai plus tard, pour le moment, revenons à mon enfance. Si mes premières semaines dans cette école avait été un véritable cauchemar pour moi, cela changea du tout au tout quand mes petits camarades comprirent que je n'étais pas cet enfant pourrie gâtée qu'était ma meilleure amie. Le jour où on ils ont réalisé ceci, je suis devenue l'amie de tout le monde, et ce même s'ils ne supportaient ma meilleure amie. Je n'ai compris que plus tard, qu'ils avaient raison de ne pas lui faire confiance. Alors que de six ans à treize ans, je m'entendais super bien avec elle, que je lui faisais une totale confiance, cette garce n'avait rien trouvé de mieux que de coucher avec mon premier petit ami.

Chapitre III

J'avais treize ans ce jour là et alors que je venais de finir les cours, je me suis rendu, comme d'habitude, chez celui qui étais mon petit ami depuis quelques mois seulement. Pourtant, étrangement, alors que je sonnais à sa porte, personne ne répondit. Faisant alors le tour de la maison de ce dernier, pour rentrer par la porte arrière, je fus stoppée net devant la fenêtre de la chambre de ce dernier. Ce que je vis alors me fit redescendre de mon petit nuage. Mon petit ami, ce sal*pard, était entrain de coucher avec cette p*t*sse qui soit disant était ma meilleure amie. Oui, mais voilà, plutôt que d'insister, entrer chez lui et leur faire une scène, j'ai pris une photo de ces deux là pendant l'action et je l'ai imprimer plusieurs fois par la suite. Qu'est-ce que j'ai fais de ces photos ? C'est simple, je les ai affiché sur les murs du collège et envoyé à tout mon répertoire téléphonique et aussi sur Facebook, histoire que tout le monde sache qui était cette fille et que d'autres filles ne se fassent pas avoir par ces deux là. Après, cela, j'ai rompu tout contact avec eux et je n'ai plus jamais fais confiance en les hommes quand cela concernait le domaine de l'amour. Deux ans plus tard, la veille de mon entrée au lycée, j'ai enfin compris pourquoi mes parents ne voulaient plus me laisser à ma grand mère quand j'étais petite. La raison à cela ? Ma grand mère et ma mère s'étant fâchée toutes les deux à cause de quelque chose que ma grand mère avait fait quand ma maman était adolescente et que celle-ci venait de découvrir, toutes les deux avaient décidé de couper les ponts définitivement. Mais comment l'aie-je su ? En interceptant un passage d'une conversation entre mon père et ma mère. Dès lors, ma vision de la famille a totalement changé et j'en ai voulu à ma mère de m'avoir menti concernant ma grand mère et la raison pour laquelle elle ne pouvait plus me garder. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai décidé que dès que je serai majeure, je quitterai Boston une fois pour toute et que je n'y remettrai les pieds que pour les grandes occasions (Noël etc...). Les années précédant ma majorité, je me suis mise à fond dans mes études et le fait d'être cheerleader m'a vraiment aidé à occupé mon temps libre et faire passer les années plus vite. Et me voici maintenant, majeure et vaccinée, ayant choisit de faire des études de marketing et stylisme pour ouvrir un magasin de vêtement que je créerais moi même. Ayant fait mes études dans un internat en Amérique mais entièrement en français, j'ai obtenu une bourse pour venir en France faire mes études. Me voici donc en deuxième année.