Sujet: → it's not time to make a change, just relax, take it easy. Mer 14 Sep - 0:28
Blueberry Calliope Skyler
When the power of love overcomes the love of power the world will know peace.
Voilà maintenant vingt ans que mes parents m'ont donné le nom de Blueberry Calliope Skyler. Je suis de nationalité Américaine sans tout de même oublier que j'ai des origines françaises et bien entendu, américaines. En ce moment, je suis célibataire. Depuis deux mois, je suis étudiante en littérature et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des fille d'à coté et on me dit souvent que je ressemble étrangement à Selena Gomez.
joany feuardent.
Moi c'est Jésus et je suis sur terre depuis soixante quinze mille ans. J'habite en c'est dans quel pays Jérusalem dites ? dans la région de mes shorts. Je serai présente 7/7 jours. J'ai trouvé le forum via bazzart, dieu des dieux et je dois dire qu'il est trop laid ! ( non non je rigole, faut pas avoir peur et ne me lancez pas de tomates. le forum, il est orgasmique de chez orgasmique, croyez-moi. ). Je voudrais également dire que je suis belle, formidable et si merveilleuse, alors aimez-moi ! ( moi je vous aime tous déjà han. ).
Dernière édition par B. Calliope Skyler le Mer 14 Sep - 5:49, édité 11 fois
Sujet: Re: → it's not time to make a change, just relax, take it easy. Mer 14 Sep - 0:28
La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse.
Définir des possibles pour défier l'impossible et m'exploser le coeur. J'en ai plus rien à foutre. Repousser les limites des lignes de ta main, surfer les horizons, ne jamais toucher le fond. Toujours ces autoroutes, nos coeurs en cimetière. Au feu les idéaux, au feu les idéaux. - Tu sais, j'ai parfois l'impression que pour eux, nous sommes rien, que des accessoires genre. J'ai raison de le penser ? Le regard triste, je passe doucement une main dans mes cheveux, la tête posé contre l'épaule d'Olivia, ma grande sœur. Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd'hui, plus qu'à l'habitude, le vide que transmet l'absence de mes parents me semble affreusement lourd, comme si une espèce de trou se creuse peu à peu à l'intérieur de mon cœur. Dans un soupire, Olivia laisse tomber doucement sa tête contre la mienne. - Ils nous aiment Callie, c'est seulement qu'ils n'ont pas le temps. Cesses de t'en faire avec ça. Je vois bien dans sa voix qu'elle à peine à croire ses propres paroles, je sais bien que pour elle aussi, ce n'est pas toujours facile de vivre dans cette solitude. Certes, je n'ai que quinze ans, mais je ne suis pas dupe non plus. - Je sais qu'ils nous aiment et c'est tout à fait réciproque, mais je sais pas, ils pourraient être un peu plus présents, tu ne crois pas ? J'aime mes parents, comme ce n'est pas permis d'aimer, plus que ma propre vie, mais ils me manque tant parfois. Je tuerais, je torturerais ne serait-ce que pour un souper, un seul et unique souper à quatre, où plus rien d'autre n'existerait que nous, notre famille. - J'en ai marre d'entendre les histoires de famille de mes amis, de voir le sourire qu'il leur pousse au creux des lèvres chaque fois qu'il prononce le nom de leur père ou encore de leur mère, c'est nul. Tout en déposant mes bras contre ma poitrine, je pousse un léger soupire, quelque peu agacée. - Je sais. Mais au moins, t'es pas seule, je suis là moi et vice-versa. Sur son doux visage, un petit sourire vient prendre place et je ne peux m'empêcher, à mon tour, de sourire. Olivia, c'est pas seulement ma frangine, pas juste une simple fille qui vit sous le même toit que moi, c'est beaucoup plus. Elle est tout pour moi. C'est une amie, une confidente, mon modèle quoi.
Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie. Acide à s'en bruler le coeur, pourvu que planent les esprits. - Moi c'est Jeremiah. Je lui souris avant d'attraper la main qu'il me tend, les papillons au ventre. - Calliope. Je me sens faiblir face à ses yeux, son regard me transperce comme la foudre et c'est peine si j'arrive à marmonner quelques mots. - Tu viens souvent ici ? Merde, officiellement, je suis la pire des connes. Évidemment qu'il vient souvent ici, c'est son boulot, il doit mettre les pieds tous les jours dans ce fichu café. Bien entendu, malgré mes espoirs, ma remarque se rend très bien à son oreille et tout en éclatant de rire, il hoche légèrement la tête. - Logiquement, ouais. Son sourire me fait littéralement fondre. - Écoutes, je viens tout juste de terminer mon chiffre alors je demandais si ça te dirais d'aller marcher un peu ? J'ai qu'a te raccompagner chez-toi, si tu veux bien. Ah ça non, je refuse, quelle question. Bien entendu que ça me dit, ça me dit énormément même et j'ai peine à cacher ma joie, mon grand sourire, fendu jusqu'aux oreilles. Je ne sais rien de lui, si ce n'est du fait qu'il est canon et qu'il possède un tatouage sur le bras, mais à savoir pourquoi, il me plait déjà. - Pourquoi pas ? Tentative de la fille détendue, réussie. - Parfais, je vais me changer et je te rejoins dehors. Pas une pas deux, je traverse le café et m'installer sur le petit banc qui se trouve à la gauche de la porte, à l'extérieur. Les minutes passent, s'éternisent et je suis là, à attendre qu'il se pointe, qu'il me ramène chez-moi. Jeremiah et Calliope, Calliope et Jeremiah, ça sonne si bien à mes oreilles, pareil à une douce et belle mélodie. - Désolé, mon patron tenait absolument à s'entretenir avec moi. Cette voix, elle me sort derechef de mes pensés. Relevant la tête, j'aperçois un Jeremiah encore plus beau que quelques minutes auparavant. Il a troqué cet affreux chapeau qui fait partie de son uniforme contre un casquette et l'horrible t-shirt qu'il portait plus tôt contre un chandail à effigie d'un groupe ( je présume ) que je ne connais guère. - Et si tu me parlais un peu de toi Calliope. C'est vrai, je te vois tous les jours, je te sers toujours le même café et ce genre dix par semaines et je sais rien à ton sujet si ce n'est que ton prénom. Tournant les yeux vers lui, j’esquive un léger sourire. - J'ai dix-sept ans, je vis avec mes deux parents ainsi que ma sœur. Sinon, je suis présentement en terminale, au lycée et ensuite j'irai à l'université, en littérature plus précisément. J'aime pas le sport, ou du moins, je n'aime pas en faire. Je ne vis pas sans mon café le matin et je suis végétarienne. Autre chose ? Je déteste parler de moi, c'est pas mon fort et étrangement, j'ai toujours cette même impression de ne pas plaire aux gens, ou du moins aux mecs. - T'es un femme à marier. Il m'adresse un minime clin d’œil et à cet instant je réalise. Je sais très bien ce qui va se produire. Je vais tomber amoureuse, c'est évidant. C'est tout moi ça, la naïve de Calliope. Chaque garçons qu'elle rencontre, elle en tombe raide dingue, oui, c'est bien moi. Dans un soupire, je lui adresse un doux sourire, espérant tant bien que mal que tout se passera pour le mieux. L'amour, l'amour, toujours l'amour.
Je me lève et je prends des pilules pour dormir. Je prends le métro dans la meute, je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe. - Olivia .. Dans un soufflement, je m'installe au pied de son lit, les larmes au coin des yeux. J'ai pas envie d'être seule, je veux pas me retrouver seule dans mon lit, à me dire à quel point la vie peut être une véritable garce. - Oui ma belle ? Toujours cette douceur, cette gentillesse et ce, même en pleine nuit alors qu'elle devait dormir paisiblement. - Je peux dormir avec toi s’il te plaît ? -Bien sûr, pourquoi tu pleures voyons ? Bien heureuse qu'elle accepte, je me glisse sous les couvertures à ses cotés et pose ma tête tout juste près la sienne. Moi qui essayait tant bien que mal de cacher mes larmes, c'est raté. - Je .. - Oui ? Un sanglot. Et voilà, c'est repartie. Pourtant, j'aurais du le voir venir, c'était clair comme tout que rien n'allait durer, que j'allais finir ici, à pleurer tous les larmes de mon corps, en maudissant l'amour d'être une telle connerie. - Il m’a quitté ! Mes propres mots me font mal, j'ai peine à croire que c'est vrai, qu'il est réellement partie de ma vie. - Jeremiah ? Qui d'autre ? - Oui. Au fond de moi, je savais bien, j'avais compris depuis bien longtemps qu'il n'allait pas être l'homme de ma vie, que ce n'était que passager lui et moi et pourtant, j'avais mal, j'avais mal comme jamais même. L'amour est la plus belle chose qui soit, disait-on. Aucune vie ne mérite d'être vécu sans l'amour, disait-on. Foutaises. - Oh ma puce. Viens ici. Tu sais, tu mérites beaucoup mieux que lui. Facile à dire. - Mais je l’aimais . J'avais l'impression qu'on venait tout juste de m'arracher le coeur, qu'il s'était complètement foutue de ma gueule et maintenant, j'en payais les conséquences. - Oui, je te comprends .. Mais il va falloir que tu passes à autre chose. Je suis là, tu le sais. Je serai toujours là. Qui a dit un jour que les soeurs avaient forcément et toujours une mauvaise entente ? Je pourrais bien lui arracher la tête celui-là. Olive était tout pour moi, elle était la seule qui arrivait à apaiser mes peines, la seule qui pouvait réellement me comprendre et qui avait toujours le mot juste, le mot qui faisait en sorte que les choses allaient mieux. Je ne pouvais voir ma vie sans elle, c'était impensable. - Calliope je sais que t'es pas dans le meilleur état, mais je dois absolument te dire un truc. Je relevai doucement la tête, inquiète par ses paroles. - Quoi ? - Je pars. Je pars m'installer à Paris pour tout dire. Ou comment briser un coeur déjà brisé en moins de trente secondes.
Dans la cité des anges, aux abords du Mexique, nous tentons l'évasion dans le feu de la passion. Avec toi, tu verras, dans la poussières, allez dans les loups. Au milieu des serpents, tu partages le sang, avec moi tu verras. - J'arrive toujours pas à en revenir. J'esquive un léger sourire avant de déposer mes valises sur le canapé, balayant les lieux du regard. C'est plutôt joli, tout à fait parisien avec une couche d'Amérique. Comme à son habitude, ma sœur à su faire preuve de classe et de style à tous les niveaux. - Je sais que j'arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, mais je tenais tant à te faire la surprise. J'ai l'impression d'être sur le point de pleurer et à voir l’expression d'Olivia, je ne suis certainement pas la seule. Un an, un an sans la voir, sans pouvoir la serrer dans mes bras, un an et pourtant, elle a tant changé. Ses cheveux ont allongés, elle semble avoir perdu quelques livres et son sourire, il rayonne. Elle est si belle. - J'arrivais plus à vivre sans ma grande soeur chérie j'imagine. Tout en grimaçant, je prends place à coté de mes valises et pose mon menton contre mes mains. - Si tu savais à quel point je suis heureuse de te voir Calliope. Elle marque une pause avant de prendre place à mes cotés. - Mais dis-moi, t'es ici pour combien de temps et papa est au courant que tu es ici ? Attends non, parles-moi un peu de toi avant, comment vont les choses ? Je sais que nous nous écrivions régulièrement mais tu sais .. - Non mais respires. D'accord, j'adore lui parler, l'entendre dire n'importe quoi, ça me manquant tant, mais ne doit-elle pas respirer entre ses paroles si elle tient à ne pas devenir bleu ? Je lui souris doucement et attrape ses mains. - Premièrement, j'ignore je suis ici pour combien de temps. J'ai pris une pause de mes études, j'avais besoin d'un nouvel air alors tout dépendra. Ensuite, papa est au courant mais de toute manière, que peut-il bien faire, j'ai vingt ans. J'éclate de rire avant de lui assener un léger coup de coude. - Tu m'avais tant manqué Oli. - Tu m'avais tout autant manqué Calliope, énormément même.
Dernière édition par B. Calliope Skyler le Jeu 15 Sep - 9:47, édité 13 fois