GRAHAM → je suis un artiste et mon oeuvre c'est moi.

Voilà maintenant 25 ans que mes parents m'ont donné le nom de graham kingsley. Je suis de nationalité française sans tout de même oublier que j'ai des origines anglaises. En ce moment, je suis célibataire. Depuis six ans, je suis étudiant en médecine et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des salut les musclés et on me dit souvent que je ressemble étrangement à Hayden Christensen.

Avant d'arriver à Paris, j'habitais à Londres. Avec toute ma famille, mais après un moment marquant de ma vie, j'ai décidé de les quitter, pour vivre seul, et tout oublier ...

C'était le lendemain de mon anniversaire, où je venais d'avoir dix-sept ans.
Je commençais à descendre à la cuisine pour voir si y avait quelque chose à manger, quand mon frère me fit signe de venir à l'entrée de sa chambre.
- Dis, Riv', tu savais que si on donnait du chocolat à une vache ça faisait du Nesquik ?
- Hein ?
- T'es déjà allée à Londres ? ça a l'air bien là-bas.
- Ben Josh, on y est en ce moment à Londres.
- Moi personnellement je trouve que les cheveux bouclés t'irait bien.
- ...
- Salut !
Et il s'en alla dans la chambre de ma sœur Wendy, qui essayait encore de voir si on pouvait réussir à se suicider avec des yaourts périmés.
- Dis Wendy, tu savais que...
Je m'en alla aussitôt au salon, ne voulant pas en entendre plus. J'ai toujours eut honte de ma famille, de vrais tarés, entre le frère qui dit n'importe quoi, la sœur qui essayait toutes sortes d'expériences, la mère qui adore se déguiser en super-héros. Heureusement, au bout d'un moment on s'y habitue.
Arrivée à la cuisine, je vis ma mère, déguisée en Spider-Man cette fois-ci, en train de faire à manger.
- River, vas chercher ton père s'il te plaît, on vas bientôt manger.
Je descendis au sous-sol, là où mon père travaillait tous les jours. Son métier ? Il fabriquait divers pantoufles à effigie de James Franco (il a abandonné ceux à effigie de Rupert Giles, qui malheureusement n'intéressait personne). Écartant quelques pantoufles qui étaient sur mon chemin, je commença à chercher mon père dans les différentes personnes qui travaillaient dans notre sous-sol. En effet, mon père a engagé clandestinement des immigrés pour l'aider à construire son entreprise. Il a juste oublié de leur dire qu'ils ne seront jamais payés. Enfin. Je vis soudain des mecs débarquer, des mecs que j'avais déjà vu auparavant. On auraient dit des gros mafieux. Les immigrés se sauvèrent aussitôt dehors, laissant mon père seul avec eux. Les quatre mecs présent se réunirent autour de lui. Je me cachai alors derrière une pile de cartons, pour écouter discrètement ce qu'ils se disaient. J'entendis alors un mec parler.
- Hé Bouboule, on veut notre fric, et maintenant.
- Vo... Votre fric je l'ai pas encore... Je vous promet que je l'aurais à la fin du mois.
- Sa fait déjà un bon bout de temps que tu nous dit ça. On a jamais vu ton fric. On le veut maintenant, sinon on bousille tout, compris ?!
- Mais... je vous jure je n'ai rien... sauf ces étrangers. Oui, prenez les étrangers, c'est des pigeons vous pourrez les faire travailler gratuitement.
Alala mon père, toujours fidèle à lui-même. Ça ne m'étonne plus à force.
- On peut en avoir autant qu'on veut de tes immigrés. Ce qu'on veut c'est notre FRIC. Les gars, défoncez tout.
D'un coup, un geste de ma part et un des cartons qui me cachait tomba. Les mafieux pouvait découvrir un bout de mon crâne.
- Tiens tiens, qui est là ? C'est le petit River, il a bien grandi on dirait. Tu nous avait pas dit qu'il était mort, Bouboule ?
- ...
- Eh petit, viens par là. Allez, n'ait pas peur. Quoi, t'as perdu ta langue ?
Pour la première fois, j'ouvris la bouche.
- J'ai pas peur de vous. Impossible d'avoir peur devant des tarlouzes qui s'y mettent à 4 pour coincer un mec sans défense.
- T'as dit quoi, là ?!
Le mec commença à se diriger vers moi, accompagné de deux de ses employé, le troisième retenant mon père.
- Tu veux qu'on te refasse le portrait, gueule d'ange ? Ça fait un moment que mes hommes se sont pas défoulé.
Le mafieux commença à s'approcher de moi. Je sautai aussitôt sur lui, en le frappant au visage. Je savais qu'au final c'est eux qui auront le dessus, mais à ce moment-là j'avais pas vraiment peur de souffrir, je voulais simplement que ces gars-là payent pour tout ce qu'ils ont fait à ma famille. Je continuais à taper, jusqu'à faire saigner le mec au visage, quand ses deux acolytes m'attrapèrent par les épaules, et commencèrent eux-même à me tabasser. J'entendais les cris de mon père derrière qui essayait de se débattre. Avec tous les coups que je recevais, je sombrais peu à peu. Avant de m'évanouir complétement, j'entendis deux coups de feu, puis ce fut le trou noir...

Deux semaines plus tard, je me réveillais à l'hôpital, avec ma mère à mes côtés, bizarrement sans costume cette fois-ci. Me voyant ouvrir les yeux, ma mère me sauta aussitôt au coup, en pleurant longuement. Ce jour-là, j'appris que cela faisait deux semaines que j'étais dans le coma, que les mafieux qui m'avaient tabassés n'avaient pas été retrouvés, et qu'ils avaient tués mon père.
.