TAM' → when the light hits your eyes it's telling me i'm right.

Voilà maintenant 17 ans que mes parents m'ont donné le nom de tamara. Je suis de nationalité française sans tout de même oublier que j'ai des origines russes. En ce moment, je suis célibataire. Depuis ? ans, je suis lycéenne et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des filles d'à côté et on me dit souvent que je ressemble étrangement à taylor momsen (c'est bizarre ).

« Tam! Tu reviens ici immédiatement, LULA TAMARA BEAUMONT, tu redescends dans la cuisine, s'il te plait! » s'égosillait mon père, Pascal Beaumont, architecte. Il frappait à la porte de ma chambre, que j'avais pris le temps de verrouiller peut de temps auparavant. Étalée sur mon lit, je ne bougeais pas d'un poil, je n'avais aucune envie de me lever et d'aller ouvrir la porte à mon père car à cet instant, je le haïssais, plus que tout au monde. Je le haissais, je haissais ma mère, je haïssais le plombier avec qui elle avait couché, mettant fin a son mariage avec mon père, je me haïssais d'avoir été une fille aussi médiocre qui enchaînait conneries sur conneries, les poussant à sans cesse se disputer. Enfaite, je haïssais la vie et apparemment, c'était réciproque.

« Tamara ? Ma chérie ? Tu es réveillée ? » murmurait mon père, tout en me caressant les cheveux. Il semblait inquiet, frustré. Doucement, je me réveillais, comme sortant d'un rêve étrange mais je n'avais pas rêvé, je m'étais bel et bien ouvert les veines et je n'étais pas passée loin de la mort, je l'avais même frôlée, restant dans le coma durant deux longues journées. Et ces deux longues journées durant, Pascal resta a mes côtés tandis que ma mère était partie en voyage avec le plombier et à cet instant, je me rendis compte que mon père était le père parfait et que pour rien au monde j'habiterais avec ma mère une fois leur divorce légalisé. Pendant les deux mois qui suivirent, je fus fragile mentalement, j'étais donc surveillée de très près par une psychologue pour enfant qui m'aidait énormément mais ce qui m'a le plus aidée dans l'histoire, ce sont mes deux meilleures amies, Lucille et Maëlle qui fûrent la pour moi dans cette période difficile ainsi que pour le reste de ma vie depuis la primaire. avec elles, j'entretenais une relation fusionnelle qui me permis, à cette période, de me remettre sur pieds et c'est d'ailleurs Maëlle qui m'aida a accepter le divorce de mes parents, étant passée par la elle aussi. Bien qu'ayant surpassé cette période difficile, j'en ressortis transformée. La petite fille sage et gentille que j'avais toujours été disparaissait pour laisser apparaître une autre Tamara, une Tamara en pleine rebellion enchaînant les conneries et les méchancetés, j'avais changé, pas en bien... Je commençais a expérimenter de nouvelles sensations, les drogues, l'alcool, les fêtes, les fugues... Ce genre de choses, vous voyez ? Et le problème c'est que ça me plait et même mes amies ne peuvent guère y remédier, cette Tamara, c'est celle que je suis et que je resterais sûrement longtemps et si elles étaient mes amies, elles devraient l'accepter...

« Tam', t'es prête ou quoi ? » vêtue d'une robe de demoiselle d'honneur, Maëlle m'attendait sur le pas de la porte. Elle avait l'air ridicule, J'avais l'air ridicule, cette robe NOUS donnait l'air tellement ridicule mais c'était le mariage de sa mère et de mon père, le mariage que même dans nos rêves les plus fous nous ne pouvions imaginer, le mariage qui ferait d'elle ma demie-soeur, officiellement alors une robe ridicule ne pouvait plus nous stopper. Rien ne pourrait plus nous stopper une fois installées ensemble, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 à nous cotoyer, j'imaginais déjà la vie parfaite, une pyjama party géante...


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