AMY BAPTISTINE COFFE. [termined]

Voilà maintenant 23 ans que mes parents m'ont donné le nom de Amy Baptistine Coffe. Je suis de nationalité Francaise sans tout de même oublier que j'ai des origines Américaine. En ce moment, je suis célibataire. Depuis 2 ans, je suis musicienne dans un bar de la capitale et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des filles d'à côtés et on me dit souvent que je ressemble étrangement à Hayley Williams.

Comme vous savez je m’appelle Amy Baptistine Coffe, je vis à Paris depuis 23ans, depuis que je suis venue au monde a vraie dire. Oui je suis parisienne depuis ma naissance et pourtant on m’a toujours pris pour la fille qui a traversé l’Atlantique. C’est les risques lorsque nos parents ont deux nationalités différentes et qu’il décide de faire un mix des deux, ma mère est de Paris, mon père et né dans l’Ohio même lorsqu‘elle vivait aux Etats Unis ma mère répétait sans cesse que la France lui manquait et que son plus grand rêve était d‘y retourner. Un jour l’homme qui allait devenir mon père fit les valises puis est allé chercher sa femme au boulot et quelle joie quand elle entra dans l’avion en direction de Paris. Il lui avait fait cette surprise, ce cadeau tant rêvé. Ayant une attache à Paris, sa mère, ils n’avaient pas eu beaucoup de mal pour se loger, la maison en banlieue puis l’appartement dans le 16ème étaient trop pour une femme seule, elle leur offrit son grand appartement dans le bonheur et la joie que sa fille lui soit revennue. Mais moi tout ça, ça me dérangeais un peu, je pensais plus à jouer de la guitare dans ma chambre que d’aller faire les boutiques place Vendôme, le lieu où toutes les petites friquées vide leurs comptes en banque.
Bien sûr je n’avais pas craché dessus quand on me proposa d’acheter mon appartement dans l’arrondissement que je souhaité, quelle idée.. Ils avaient espérer ne pas m’avoir trop loin, dans le même arrondissement du moins, mais non cet endroit me faisait gerber. J’avais opté pour un appartement certes grand mais tellement agréable il était situé Boulevard Barbes dans le 18ème, avec un balcon qui faisait le tout de l’appartement .

19 aout 1988, dans la Maternité de la Clinique Baudelocque Port-Royal, salle d’accouchement on entends une femme qui souffre puis les cris d’un bébé, ce bébé c’est moi, oh regardez cette bouille comme elle à l’air sage, ouais je dis « à l’air » parce que je suis pas si sage que ça en fait. Une petite tête auburn avec des petit yeux verts tous mignons avait désormais bien changé d’allure, aujourd’hui j’ai les cheveux roux ou rouge (rire) mes yeux sont cernés de noir.

3 avril 1999, des cris, des larmes, de la haine, bienvenue chez moi, mes parents divorce, tant mieux, après des années de tristesse cachée, tout éclate au grand jour, ma mère avait pas mal de doute sur la fidélité de mon père et lui ne remarquait pas que sa femme était à la limite de la dépression, même moi j’avais remarqué le manège entre la petite fleuriste et mon père, il rentrait toujours à la maison avec des fleurs, et ma mère qui prenait ca comme des excuses…

1 juillet 2006, ça y est j’ai mon bac, bon pas de mention, fallait pas trop rêver je suis pas une lumière à l’école, non enfin pas ça, j’ai les capacités mais ne les exploitent pas comme disent les profs. Quelle joie de quitter le lycée, quelle joie de me dire que j’ai cloué le bec à ses profs qui répétait sans cesse à mes parents « Je ne me fais pas trop d’espoirs quant à ses résultats au bac » et bien si voyez monsieur, je l’ai eu ce bac, et merci pour le soutient ! En fait voilà mes profs ne m’aimaient pas parce qu’il faut le dire je parle trop et je ne parle pas au gens avec beaucoup de respect, pour moi on est tous pareil, j’ai jamais réussi a accepter « l’autorité » sauf peut être celle de ma mère. Je l’aimais trop cette femme, c’était MA mère, elle me ressemblait dans tout, la musique, la fête, le même état d’esprit quoi.

2 juillet 2009, j’apprends que j’ai mon DSAA en gros un diplôme d’art appliqués, j’avais étudié 2 ans à l’école Duperée de Paris, c’était un truc basé sur la mode quoi. J’ai ensuite bossé en tant que couturière pour plusieurs créateur du Marais. Mais au final je me rend compte que je ne suis pas assez « combattante » pour ce milieu alors je me suis retrouvée à jouer de la musique dans un bar musical du quartier.

Et mon histoire continue avec vous …