« Regarde-moi chérie je suis vielle et défraichi, je n'arrive même plus à séduire un vieux chicot, je dois trouver un remède à cette déchéance. » dit-elle en regardant sa fille, assise en face d'elle jambes croisées, tenant sa tasse de café ne contenant que du thé.
« Maman il n'y a pas de remède contre la vieillesse et encore moins la pauvreté. » elle pose son regard sur le visage de sa mère meurtri par la vieillesse.
« Oh alors ma fille laisse -moi mourir, je ne peux plus me regarder dans un miroir, regarde-moi, je deviens l'aide et pauvre, je n'ai plus aucun fierté en te demandant de l'argent, venant surtout de ton stupide de père... » Ponomé soupire soufflant sur liquide chaud, elle en boit une petite gorgée qui lui brûle la trachée.
« Maman s'il te plait, je suis allée remonter les brettelles à cette stupide banque.. » elle lui coupe la parole
« Cela n'a rien arranger, fais comme tes frères et laisse-moi donc mourir dans ton coin... » la blondinette baisse la tête, sa mère ne s'est jamais remise du divorce, pourtant voilà 20 ans qu'ils sont divorcées, elle se passe une mèche de cheveux rebelles derrière l'oreille.
« Trouve toi un mari ma puce. » elle sourit en penchant légèrement la tête.
« Franchement depuis que les valises à roulettes et les portiers existent j'en vois pas l'utilité. » un silence s'installe, puis la mère et la fille se mettent à rire toutes les deux.
« Oh ma chérie, pourtant tu devras bien un jour trouver un mari. » l'anglaise se stoppe, elle ne voit pas l'utilité du mariage, d'avoir un amant, oui mais, elle ne plongera jamais dans l'idée du mariage, elle trouve cela si inutile. « Tu sais bien maman ce que je pense du mariage. » en bonne catholique sa mère lui lance un regard froid. «Les jeunes d'aujourd'hui ne savent plus ce que c'est l'amour et de préserver sa virginité jusqu'au mariage. » Ponomé reste calme, léger sourire.
« Maman arrête toi, on en a déjà parlé des centaines de fois... » elle pose sa tasse sur la petite table.
« Ah combien de fois t'ai je dis qu'il faut mettre un dessous de verre ?! tu vas faire des marques!! » elle lève les yeux vers sa mère et se lève.
« Où tu vas? Tu pars tu m'abandonne c'est ça ?!! Tu fuis toi aussi la moindre difficulté ?!!» s'exclame t'elle en se redressant d'un bon
. « Non maman, je vais juste cherché un dessous de verre. » elle sourit, la vieillesse s'est abouti si violemment sur sa pauvre mère, elle est devenue une bien horrible mère, pourtant Ponomé l'a voie si souvent, se laissant alors traiter de potiche et de catin.
« Qu'est-ce que j'ai fait de mal dans mon éducation?! Ca c'est à cause de ton père!! » elle revient s'asseoir, posant alors le verre comme sa mère le souhaite. « Maman. » dit elle simplement pour la stopper.
« Je te jure qu'il vous à mal éduquer, j'ai une catin pour fille catin et en plus de cela mal élevée et deux fils qui ne souhaitent plus me voir. » Ponomé soupire reprenant sa tasse, elle prend sur elle-même et essaye de comprendre l'agressivité de sa mère, cela n'est dû qu'au désespoir. Elle reste assises tenant a tasse de chocolat chaud entre ses doigts, espérant alors que la crise de colère de sa mère finissent vite
. « Tu n'as plus de café, je t'en ressers un peu? » dit elle alors d'un ton si calme alors qu'elle vient de se faire insulter.
« Oui et bien serré. »- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
«Je me demande comment tu fais? » Ponomé regarde son interlocutrice, tout en mangeant sa glace, la jeune anglaise sourit.
« Faire quoi? » dit elle, son amie la dévisage un instant puis affiche elle aussi un sourire
. « Pour ne pas avoir de petit ami, tu es belle alors, si toi tu en as pas, pourquoi en aurais-je? » Ponomé sourit, elle pense et parle trop boulot sans doute, quand elle ne travaille pas elle mange, ou vas de gauche à droite entre famille, ami et histoire encombrante sans jamais s'arrêter, elle reste toujours aussi calme et souriante, le soir elle trouve le sommeil si vite, pensant à la journée de demain si elle n'a rien oublié, boulot, famille, manger, dodo, en ce moment la blondinette vit sur ces quatre mots, et bien sûr les amis se rajoutent parfois à la liste, même si certains la critique en disant qu'elle travaille trop où qu'ils ne se voient pas assez, depuis qu'elle à commencer à travailler, elle ne sait jamais plus arrêter, elle se dit chanceuse d'avoir un boulot, même si son patron est son frère, puisque c'est lui me gérant de l'hôtel, très peu de monde le sait, car si cela s'apprenait, elle sera tout de suite traitée de petite favorite.
« La seule profondeur qui intéresse les hommes chez les femmes est celle de leur décolleté. » dit la blondinette en murmurant, son amie qui marche à ses côtés tourne la tête, posant un regard interrogateur.
« quoi? » Ponomé ricane, et hausse les épaules, elle ne déteste pas les hommes non elles les aiment même, si elle en méprise beaucoup, elle ne voit pas pour l'instant l'utilité d'avoir un amant, elle sait qu'elle peut sacrifier beaucoup de choses par amour.
« Tu as toujours été pessimiste à ce sujet. » Ponomé hausse les épaules en sourit, son amie n'a pas tort.
« En tout cas si ce que tu dis est bien vrai, je vais en trouver un avant toi, j'ai un décolleté plus avantageux que toi. » son ami s'esclaffe et Ponomé la suit, les deux jeunes filles se moquent souvent de tout et surtout d''elle-même ou bien des hommes.