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| Sujet: Nolhànne ➜ Everbody lies Dim 28 Aoû - 22:36 | |
| Nolhànne Bonnie Cross Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence.Voilà maintenant 26 ans que mes parents m'ont donné le nom de Nolhànne,Cross. Je suis de nationalité Franco-Anglaise sans tout de même oublier que j'ai des origines anglaise. En ce moment, je suis dans une situation compliqué. Depuis 2 ans, je suis une jeune Avocate et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des Les filles d'à coté et on me dit souvent que je ressemble étrangement à Keira knightley. - Spoiler:
Charline CSTM Moi c'est Charline et je suis sur terre depuis 19 ans. J'habite en France dans la région de Provence. Je serai présente 05/7 jours. J'ai trouvé le forum via Notre vieux Bazz' et je dois dire qu'il est Mais Génial . Je voudrais également dire Si vous êtes gentils vous aurez tous votre surnom perso' et un calin .
Avec l’insomnie, plus rien n’est réel ! Tout devient lointain. Tout est une copie, d’une copie, d’une copie...Mon père s’affairait dans la cuisine comme toujours, un sec sur le gaz et la casserole frémissait doucement, il y plongea les légumes coupés et tournait frénétiquement la cuillère en bois d’un geste sec et pourtant qui était devenu une habitude au fil des années. « Nolhànne chérie, tu peux venir s’il te plait ? » Un soupir s’échappa de mes fines lèvres et je quittais mon livre pourtant intéressant avant de me diriger vers la cuisine où mon père m’attendait, le sourire aux lèvres mais pourtant fatigué, un bol à la main. « Ma belle tu veux bien apporter ça à ta mère s’il te plait ? » Je n’avais pas bougé, pas d’un pouce je me contentais de regarder mon père droit dans les yeux, les bras croisés. Mon père était sans doute l’une des personnes que j’estimais le plus en ce monde mise à part mon oncle et dieu sait qu’ils étaient rares et le voir ainsi me faisait mal, réellement mal, j’entre ouvris la bouche et ma voix glacial englobait déjà l’ensemble de la pièce. « Papa… Maman n’est plus parmi nous depuis six ans… » Je savais que ma phrase allait faire l’effet d’une bombe, comme toujours, comme un jour sur deux quand il préparait le bol de potage pour ma mère. Sa réaction ne se fit pas attendre comme toujours, il laissa tomber le bol à terre et s’avança vers moi, ses yeux verts émeraude me fusillaient du regard pourtant cet aveu me faisait autant mal qu’à lui. J’aurais voulu lui dire que c’était faux, que tout ça n’était qu’une stupide blague, que l’on allait entendre la voix faiblarde de ma mère s’élever du salon, pourtant aucune voix s’élevait, personne n’était là pour protester devant l’inavouable vérité. Mon visage restait stoïque, j’avais beau avec quatorze ans, pas une parcelle de mon visage ne montrait la moindre faiblesse, mon père s’avançait vers moi et je sentais sa rage augmentait à chaque pas, sa douleur s’éveiller lentement comme un long serpent vicieux. Une main se posa sur mon épaule, bienveillante et silencieuse, mon oncle me sourit comme il savait si bien le faire et observa mon père avant de soupirer à son tour. « Gaspard, pas la peine de regarder la petite comme ça, elle n’a fait que dire la vérité… » Mon père détourna le regard vers lui et plissa les yeux en serrant les poings. « Je sais qu’Ellen est un poids pour tous mais par pitié Andrew ne dites pas qu’elle n’est plus parmi nous, je suis sure qu’elle ira mieux dans quelques semaines » J’eus un mouvement de recul et baissai les yeux, j’en avais assez, assez de ces crises de démences à répétition de plus en plus fréquente, ma tante psychiatre nous avait expliqué qu’il n’avait pas accepté la morte de la femme qu’il avait aimé pendant plus de dix ans, il n’était pas fou, non, il vivait simplement dans une utopie dont nous étions tous exclus. « ‘Nol vas faire tes devoirs ma puce,… Andrew je peux te parler s’il te plait ? » Ma tante me fit sursauter quand elle apparut entre nous, silencieuse, le visage fermé et les yeux fixés sur mon père avec un mélange de crainte et d’inquiétude. Je me détachais à contre cœur de mon oncle donc et me refugiais dans le couloir, déterminée à écouter ce que ma tante avait à lui dire. « Il faut l’emmener à l’hôpital chéri… » Mon oncle la coupa et l’écarta quelque peu de la cuisine ou mon père ramasser les morceaux d’assiette minutieusement. « Tu plaisantes j’espère ? Je ne l’ai pas couvert toute ces années pour qu’on l’envoi à là-bas aux yeux de tous, tu te rends compte ? » Ma tante soupira légèrement et alluma une cigarette en silence. « Andrew on ne peut pas le garder, je sais que c’est ton frère mais je t’en prie, ses crises sont rapprochés et je ne veux pas continuer à le veiller les jours où il est lucide dans la crainte qu’il se tue, Pense à Nolhànne, ce n’est pas sain de le garder ici » Mon oncle haussa les épaules, il savait que sa femme avait raison mais que pouvait-il faire, c’était son frère jumeau et le voir dans cet état le marquait plus qu’il ne le laissait voir. Il prit sa veste comme il le faisait toujours quand il voulait éviter une conversation, « Je vais au barreau Anna, on en reparlera ce soir » Il sortit en rapidement et je regagnai le salon en silence, je repris mon livre, sans un mot et allumai ma première cigarette de la journée. ** « Nol’ tu m’aimes ? » Je me mis à rire, un rire léger, et je regardais Lorcan d’un œil joueur et un sourire en biais qui me caractérisait tant. « Tu te fous de moi là ? » Pourquoi semblait-il si serieux ? Pourquoi maintenant ? J’appréciais vraiment Lorcan et rare étaient les personnes à pouvoir s’en vanter, je ne jouais pas avec lui, enfin moins qu’avec les autres du moins alors pourquoi cette question stupide dont il savait déjà la réponse sans aucun doute. « Non je voulais juste savoir à quel point ton engagement tiens » Un soupir blasé s'échappa de mes lèvres sèches, certes pas le premier, ni même le dernier, déjà la fumée de la cigarette s’échappa telle un râle dans le vent froid d’un mois de décembre. « Lorcan on couche ensemble quel sorte d’engagement veux tu que j’ai ? » Ses bras m’enlacèrent chaudement faisant bouillir ma peau à son contact, des bras que je connaissais que trop depuis quelques mois, des bras que j’appréciais de temps à autre quand j’avais trop peur de me retrouver seule comme une enfant qui attend que ses parents rentrent, en sachant parfaitement qu’ils ne rentreront jamais, Lorcan était là, présent il était l’ami, le confidente et l’amant dont j’avais besoin, pourtant je me refusais de le voir qu’un simple ami avec je prenais du bon temps. « J’en sais rien… Je me demandais si tes sentiments avaient évolué à mon égard mais visiblement non… » Ses bras se détachèrent lentement, me faisant quitter le cocon dans le lequel il m’avait lentement enfermé, si agréable. Mes lèvres se pincèrent sur ma cigarette et j’en inspirais une profonde bouffée, Lorcan n’était pas un gars bien, le genre de gars que les filles rêvent quand elles sont enfants, il était le genre de mec dont on tombe amoureuse à l’adolescence car il a des faux airs de mauvais garçon, vous savez ce genre de gars pas vraiment fréquentable que vos parents n’aime pas vous voir trainer. Il n’était pas foncièrement méchant idéaliste oui, mais pas méchant. « Je t’aime bien mais… » « Mais ça s’arrête là je sais » me coupa-t-il. D’un geste impérieux j’enfilais une chemise qui n’était pas à moi, l’ajustant avec toute la grace dont je pouvais faire preuve et me levai définitivement. Je ne voulais pas rester dans la même pièce que lui aux prises d’un malaise dont nous étions tous deux victimes, il me suivit sans que je le veuille vraiment et sans que je puisse le repousser pour autant. J’étais déjà dans la salle de bain quand il me rejoint et attrapa ma taille d’un air distrait, observant notre reflet dans l’immense miroir de la pièce, la tête enfoui au creu de mon cou. « Barre toi, ‘Can » Ma voix était glacial et dénuée de tout semblant de sentiments, les iris ébène avaient une teinte sombre, faisant disparaitre toute once d’humanité. Il ne bougeait pas, se contentant de regarder notre reflet silencieux, je m’étais déjà écarté comme j’avais l’habitude de le faire, bourreau que j’étais, tortionnaire je ne voulais rien de lui, c’était stupide je devais le concevoir mais il devait être ce rien qu’il avait toujours été. « Je ne partirais pas Nol’, je n’ai pas peur de toi, tu peux me frapper et me foutre à la porte, partir je serais là et je te retrouverais jusqu’à ce que tu avoue qu’il y a plus que du sexe entre nous et tu le sais parfaitement mais madame refuse de voir qu’elle tient à moi » Un sourire carnassier s’affichait sur mes lèvres alors que je savais au fond de moi que c’était vrai, tel un prédateur prête à faire tomber le coup fatal je me retournais vers lui, mes yeux auparavant glacial renfermait à présent une folie passagère, j’aimais ça, sans raison mais j’aimais avoir ce pouvoir de tenir la personne dans le creux de ma main et de pouvoir la refermer sans scrupule, personne ne sait à quel point c’est bon. Un léger rire apparu entre mes lèvres fines « Lorcan sans rire barre toi, oui il n’y a que du sexe entre nous tu croyais quoi ? Que des sentiments allaient apparaitre à la longue ? Qu’on se marierait et qu’on aurait de beaux enfants ? T’es naïf mon gars » Il se mit à rire à son tour et alla embrasser mon front dans un sourire. « Ne prend pas tes rêves pour la réalité je ne marierais pas avec toi Cross, je ne suis pas maso à ce point je te remercie… Bien j’y vais Anna m’attend certaine, bizarrement aime ma compagnie » Je m’adoucis comme souvent en sa compagnie, et souris doucement avant de lui montrer la porte. « Alors vas y je te retiens pas profites, je vais voir Gabriel pour ma part. » Il sortit après m’avoir m’embrassé furtivement et partit dans un signe de main, j’étais déjà rentrée, prête à ressortir.** « Nolhànne le dossier de Monsieur Grimaud est sur ton bureau tu t’en occupes ? » Mes yeux chocolat se posèrent sur ceux de mon associé, glacial comme à l’accoutumer, j’hochai la tête positivement et discrètement, sans un mot. Un regard nous suffisait à nous comprendre, pas de long discours, pas de paroles inutiles, un simple regard en disant bien plus long que la plus vaine des paroles. C’est incroyable ce que l’on peut apprendre un seul regard, un seul coup d’œil. Les gens ne prête pas attention à ce qu’il regarde ne s’attardent sur des détails qu’ils jugent sans importance, et pourtant c’est souvent ces détails qui font toute la différence. Prenez Pierre par exemple, mon associé, enfin mon patron vu que notre cabinet porte son nom, un homme propre sur lui, lisse, avenant voilà à quoi vous vous arrêtez quand vous le voyez, un homme marié sans histoire. Pourtant quand on y regarde de plus près, on peut voir une trace de rouge à lèvre laissé par son mannequin de maîtresse sur sa manche droite, ainsi que quelques gouttes de Whisky associées, preuve de son addiction à ce doux liquide. Mon regard se détacha de lui, toujours sans un mot et je replongeais la tête dans mes quelques dossiers que je devais ranger. « Nolhànne, il t’attend dans la salle de conférence … » Pierre avait une fois de plus ouvert la bouche et je soupirais doucement avant d’entre ouvrir la bouche à mon tour. « Dis moi ça Pierre au lieu de me demander de seulement m’occuper de son dossier, bon sang » Je me levais, rajustais ma robe droite et me dirigeais vers la salle de conférence. J’étais… parfaite et stricte à la fois voila la meilleure définition que je pouvais donner de moi-même en cet instant, la reine des glaces en action. Ce masque je ne le portais d’ici, seulement dans ces bureau froid, dehors j’étais Nol’, la jolie Nol’ , l’inaccessible Nol’. Je n’étais pas le genre de fille entouré pleine d’amis, juste une fille froide qui pouvait se montrer sensible quand on creuser un peu.Mes talons raisonnaient doucement sur le parquet des bureaux tandis que je franchissais la porte et posai mes yeux sur ceux de l’homme d’une cinquantaine d’années qui attendait d’un air las que la fatalité le rattrape. Je m’assis en face de lui, le visage fermé toujours, lui adressant cependant un léger sourire compatissant. Je ne savais pas l’affaire dans laquelle il était mêlé juste que c’était un gros contrat. Il semblait nerveux et je ne voulais pas me retrouver ici, j’ouvris finalement son dossier d’un air absente et lui jetai un regard. « Donc nous sommes ici pour … » « Détournement de fond » J’acquiesçai et feuilletai le dossier avant de reprendre. « Oh je vois que je dois juste vous l’heure de votre procès et le jour ainsi que celui qui devra vous assister… Ce sera Monsieur Dyclan Pierre, votre procès aura lieu la semaine prochaine, jeudi à 17h … Des questions ? » Il hocha la tête négativement et je remerciais le ciel. Je me levais discrètement et sortis de la salle sans un mot, me baladant dans les couloirs. « Nolhànne…tu es libre ce soir ? » On m’avait attrapée par le bras et attirée vers la salle de repos, Thomas souriait timidement et je pris son menton pour qu’il me fasse face « On se retrouve à quelle heure ? » Son regard surpris était amusant, réellement amusant et j’adorais ça, j’adorais voir ce genre expression sur le visage des gens, un jeu ? oui la vie est un jeu, ma vie n’était qu’un jeu un enchainement de pièce sans aucune s’assemblent les unes au autres je profitais simplement, j’étais volage et irresponsable quand il s’agissait des relations humaines et j’adorais ça.
Dernière édition par Nolhànne B. Cross le Lun 29 Aoû - 11:26, édité 13 fois |
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| Sujet: Re: Nolhànne ➜ Everbody lies Dim 28 Aoû - 23:13 | |
| allez le prochain qui tranche réellement, en plus d'obtenir mon amour éternel, aura un surnom touuuut mimi juste pour lui Un calin, cookie, un temple, et un bisou. Ce message sera valable 24h, seulement sur les articles soldés à -50% oui je me tais et je fais ma présa |
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