léo ϟ take another walk out of your fake world

Voilà maintenant 18 ans que mes parents m'ont donné le nom de léonie astrid flages-malo. Je suis de nationalité française sans tout de même oublier que j'ai des origines anglaises. En ce moment, je suis célibataire. Depuis un an, je suis étudiante en photographie et depuis six mois, je suis stripteaseuse et malgré tout, je le vis bien. Même si ce n'est pas facile tous les jours. Je fais partie du groupe des filles d'à côté et on me dit souvent que je ressemble étrangement à willa holland.

« Vire toi de là, c’est ma place ! » Elle regardait le jeune homme avec un regard noir, debout devant lui, les bras croisés. Depuis qu’il était là il se croyait tout permis, comme s’il était chez lui. Déjà que partager son père était plutôt difficile pour l'adolescente de dix-sept ans, mais elle devait en plus de ça partager sa maison. Et apparemment son demi frère n'était pas décidé à se bouger, il était là, assis sur son fauteuil à regarder la télé. « Putain mais bouge ton gros cul de là sérieux, c'est ma place! » Il la regardait avec son sourire, son putain de sourire craquant, puis finit enfin par ouvrir la bouche après quelques minutes. Il savait qu'elle détestait qu'on ne lui réponde pas, il l'avait vite -très vite- cerné et se donnait un malin plaisir à l'emmerder. « Tu peux venir sur mes genoux si tu veux. » Son petit regard pervers mit encore plus Astrid en rogne. Elle n'avait qu'une envie : la baffer! Oh oui elle donnerait cher pour le frapper, dépenser toute son énergie à le cogner et elle en avait de l'énergie. « Et ma main dans ta gueule ?! » Elle tourna les talons pour aller s'enfermer dans sa chambre. Il avait gagné! Il n'était pas arrivé depuis très longtemps mais elle le détestait. Il monopolisait son père toujours à vouloir aller n'importe où avec lui, à l'aider à faire ses cuisines .. le petit fils modèle quoi. Certes il avait des années à rattraper avec son père mais ce n'était pas une raison pour la faire chier en plus de ça. Le pire dans tout ça c'est surement qu'elle était entrain de tomber amoureuse de lui.


« Il vient d'où se fric ? » Elle venait de lui jeter une petite liasse de billets en coupure de billets de vingt. Il devait y avoir à peu près trois cents euros, argent qu'elle avait gagné en une soirée en se foutant à poil devant de vieux pervers. « Je l'ai volé. » Il avait aucune idée du comment elle avait pu trouver cet argent et ne s'était toujours pas aperçut qu'elle faisait le mur tous les soirs pour aller bosser. Depuis que leur père était mort, ils habitaient tous les deux et avaient été obligés de déménager le loyer revenant trop cher. Il lui avait donc demandé de l'aider à payer une partie des courses etc .. Alors c'est ce qu'elle faisait. « Tu te fous de ma gueule là ? » « Oui. J'ai juste demandé une avance au patron du café. » C'est ce qu'elle lui faisait croire, qu'elle était serveuse. En tous malgré ce petit mensonge, ils étaient devenus assez proches, comme une vrai sœur et un vrai frère bien qu'ils ne se considéraient pas comme tels. Il la protégeait, faisait gaffes à ses fréquentations et surtout s'engueulaient moitié du temps. Leur sujet de disputes favoris était les mecs et nanas ramenaient par l'un ou par l'autre à la maison.